La persécution des chrétiens sous l’empire romain

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Le système contemporain souhaite prouver l’inexistence de Jésus-Christ. Or, grâce aux travaux du noble abbé Dom Guéranger, il est possible de démontrer la réalité historique du Christianisme avant la chute de l’empire romain. Je souhaite aujourd’hui vous faire découvrir la persécution des chrétiens sous l’empereur Néron grâce à l’ouvrage « sainte Cécile et la société romaine ». Il est temps de rappeler que la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ est notifiée dans les annales, livre 15, de Tacite ! Ce texte sert à justifier la mise à mort des innombrables martyrs chrétiens. Certains auteurs comme Martial, Juvénal, Suétone, Sénèque ou saint Clément confirment les horribles supplices et leurs nombres impressionnants.

Ainsi, même si la civilisation contemporaine essaye par tous les moyens d’effacer ces preuves, il est de notre devoir de les mettre en valeur pour réveiller les esprits léthargiques soumis aux impiétés du néo-paganisme qui sévit en ce XXIe siècle. La barbarie est en train de progresser insidieusement depuis trop longtemps. Le seul moyen de l’étouffer est de se rappeler que l’œuvre de Jésus-Christ consiste à mettre un terme à la cruauté. Les chrétiens qui sauront se souvenir de la beauté du Christianisme formeront un formidable rempart contre les hérésies destructrices qui se répandent à la vitesse de l’internet. Sous le vernis du modernisme se cachent les plus immondes tentations homicides. Souvenons-nous-en afin de rester fort dans la gloire du Christ !

« sainte Cécile et la société Romaine ». Tome I. Page 130 à 138

« Ainsi le christianisme dans Rome florissait et se développait sans qu’aucune entrave politique eût jusqu’ici menacé ses progrès. Le seul obstacle qu’il rencontrait, et qu’il devait vaincre, était l’impopularité. Le Seigneur l’avait annoncé lui-même : « Vous serez en haine à tous, avait-il dit, à cause de mon nom ». (Matth., X.). Un homme de la société polie de Rome, Tacite, témoigne, sans s’en douter, de l’accomplissement littéral de cette prophétie, lorsqu’il nous désigne les chrétiens, sous Néron, comme « chargés de la haine du genre humain » (Annal., XV.). Les odieuses et absurdes calomnies qui furent lancées sur eux, et qui obtinrent créance, sous les Antonins, dans tout l’Empire, n’avaient cependant pas encore été produites. En attendant, un instinct suscité par l’ennemi de Dieu et des hommes s’irritait contre ce que le monde appelait « la superstition étrangère », et un préjugé sauvage repoussait avec horreur des citoyens qui ne cherchaient qu’à s’effacer, et qui remplissaient avec la plus entière fidélité les devoirs privés et les obligations sociales. On apprenait que leur nombre s’accroissait sans cesse, et que ce n’était pas seulement dans les classes populaires que se rencontraient les sectateurs de la nouvelle religion.

L’instigation des juifs, irrités toujours plus contre le christianisme, était pour beaucoup dans cette aversion. L’esprit d’intrigue servait leur haine, rendue plus implacable par l’avancement de la foi chez les gentils. Méprisés de la société romaine, ils n’y faisaient pas moins sentir leur influence. Poppée, la seconde femme de Néron, celle dont Tacite a dit « qu’elle avait tout, excepté l’honnêteté », se laissait approcher par eux avec assez de faveur pour avoir mérité de la part de l’historien Josèphe l’épithète de theosebes. Néanmoins, le prosélytisme juif éprouvait une décadence sensible, tandis que les conversions à la doctrine des apôtres ne s’arrêtaient pas.

Pierre, dans sa solennelle Epître, avait annoncé les jours de l’épreuve comme ne devant pas tarder ; l’explosion de la persécution fut subite. En 64, dans un accès de démence furieuse, Néron venait d’incendier Rome pour la rebâtir à son caprice. L’indignation du peuple auquel cependant il avait la passion de plaire monta au comble, et le tyran se demanda comment il s’y prendrait pour apaiser les murmures. Il lui vint en pensée, ou on lui suggéra de rejeter le crime sur les chrétiens. Le fanatisme païen, la jalousie juive, l’orgueil philosophique, eurent satisfaction au même instant. Écoutons le langage féroce du grave Tacite :

« Pour calmer l’irritation, Néron produisit des accusés, et soumit aux tourments les plus raffinés des hommes détestés pour leurs crimes, et que le peuple désignait sous le nom de chrétiens. Ce nom leur est venu de Christ, qui, sous l’empire de Tibère, avait été mis à mort par le procurateur Ponce-Pilate, ce qui réprima pour un moment cette pernicieuse superstition. Néanmoins le torrent déborda de nouveau, non seulement en Judée, où il avait pris sa source, mais jusque dans Rome même, où viennent se rendre et se perpétuent tous les crimes et toutes les turpitudes. On saisit d’abord ceux qui avouaient, et ensuite, sur leurs dépositions, une multitude immense, moins convaincue du crime d’incendie que d’être en butte à la haine du genre humain. » (Annal., XV.)

En lisant ces lignes écrites trente ans après les événements, on peut se faire l’idée de l’impuissance de jugement à laquelle le paganisme réduisait ses adhérents. Ignorer la doctrine des chrétiens au point de la confondre avec celle des sectes perverses, ne tenir aucun compte des vertus et des qualités de ceux qui embrassaient cette religion nouvelle ; ne rien conclure de cette vie indestructible que la persécution de Néron n’avait pas atteinte, ne rien comprendre au présent, ne rien pressentir de l’avenir : tel fut le caractère de cette portion de la société romaine qui se fit l’ennemie acharnée du christianisme.

Quant à Néron lui-même, il voulut créer un nouveau genre de spectacle à ce peuple qu’il avait froissé, et dont il tenait à reconquérir la faveur. Le supplice des chrétiens, exécuté avec un luxe de barbarie inusité jusqu’alors, lui sembla propre à atteindre ce but. Aidé des inspirations de Tigellinus, son préfet du prétoire, il trouva un moyen de varier les scènes de carnage, et de flatter d’une façon inouïe les instincts de la cruauté populaire. Il choisit pour principal théâtre de l’immolation des chrétiens ses jardins de la plaine Vaticane, qu’il ouvrit au peuple. Là on put voir à son aise déchirer à belles dents par des meutes de chiens furieux les disciples du Christ cousus dans des peaux de bêtes. Mais ce n’était pas assez pour assouvir la férocité de Tigellin et de son maître ; il leur fallut des flambeaux vivants, pour éclairer les jeux que l’empereur donnait dans son hippodrome. De longues files de martyrs dessinaient l’enceinte et le contour du cirque, éclairaient les avenues des jardins. Chacun était vêtu d’une tunique de papyrus enduite de cire et de poix. Un pal fiché en terre, et se terminant par une pointe aiguë, pénétrait la gorge du martyr, et l’obligeait à garder la tenue droite d’un flambeau. Au signal donné, les bourreaux mettaient le feu à cette tunique incendiaire, et l’holocauste commençait. À la lueur de ces torches humaines, Néron lançait son char, et mendiait par son adresse les applaudissements du peuple.

Ces détails nous sont fournis par Tacite, et ils sont confirmés par Martial et Juvénal. Ce dernier donne à entendre que l’on achevait avec l’épée les martyrs à demi consumés, lorsqu’il parle de ruisseaux de sang qui serpentaient sur le sable. Disons cependant que Tacite, sans adoucir sa haine pour les chrétiens, qu’il se gardait bien d’étudier et de connaître, finit par protester contre l’affreuse répression qu’on leur infligeait.

« Quoique les chrétiens, dit-il, fussent coupables et dignes des derniers supplices, on finit par éprouver quelque compassion pour ces victimes, qui semblaient moins immolées au bien public qu’à l’assouvissement de la cruauté d’un seul. »

Un homme néanmoins se rencontra à qui ces scènes, où la grandeur d’âme des victimes l’emportait encore sur l’horreur du spectacle, inspirèrent l’admiration et la sympathie la plus vive pour les persécutés. Ce fut Sénèque qui avait vu et entendu Paul ; Sénèque qui, nous le répétons, avait étudié les écrits des chrétiens et modifié plus ou moins ses idées et son langage d’après ce qu’il avait lu. Dans ses lettres intimes, il s’épanche avec des amis sur ce qui vient de se passer sous ses yeux. Il a vu, écrit-il à Lucilius (Ep. XIV), des hommes en proie aux plus poignantes tortures, impassibles, n’ayant rien de la roideur théâtrale, conciliant la douleur avec un calme céleste. Il énumère les tourments qu’on a fait subir à ces hommes, et n’oublie pas la tunique enflammée. Dans une autre lettre au même, après avoir décrit les maladies cruelles qui parfois viennent assiéger l’homme, il ajoute :

« Ce n’est rien cependant si on le compare à l’action du feu sur les membres, au chevalet, aux lames ardentes, au fer parcourant de nouveau des blessures à demi fermées pour les rouvrir et les creuser plus avant. Quelqu’un a cependant souffert tout cela, et n’a pas poussé un gémissement. Je ne dis pas assez, il n’a pas même imploré de relâche. Que dis-je ? il n’a pas même daigné répondre au juge. Plus encore : on l’a vu sourire, et son sourire était de bon cœur. Après cela, dis-moi, ne te sentirais-tu pas porté toi-même à te rire de la douleur ? » (Ep. LXXVIII.)

La morale ne saurait être mieux amenée après l’exemple ; mais il est bon d’ajouter que l’épreuve de la douleur à laquelle un stoïcien pouvait être appelé, consistait simplement à se sentir ouvrir les veines, selon le bon plaisir de César. Quelquefois même, celui-ci avait la courtoisie de permettre que le patient fût lui-même l’opérateur, comme il advint à Sénèque. L’opération avec l’accompagnement d’un bain, avec un cercle de parents et d’amis autour de soi, diffère très fort, avouons-le, des tortures affreuses qu’ont subies nos martyrs, et que la clémence impériale daignait épargner aux courtisans philosophes.

Nous avons vu, par le récit de Tacite, que la persécution de Néron produisit à Rome un nombre immense de martyrs ; d’où nous devons conclure que les disciples de Pierre se montrèrent dignes de leur maître. Sur tant de victimes de la cruauté païenne à cette première explosion, deux noms seulement ont survécu. Ce sont ceux de deux femmes, Danaïs et Dircé, et la renommée de leur courage s’étendit hors de Rome. Saint Clément, dans sa lettre aux Corinthiens, rappelle en passant la grandeur d’âme de ces deux héroïnes, comme un souvenir toujours vivant :

« Ces femmes, dit-il, qui ont supporté de si affreux supplices, en persévérant dans la foi ; faibles de corps, mais ayant acquis les plus nobles couronnes. »

Ces sanglantes hécatombes ne semblent pas avoir atteint en grand nombre les personnes d’un rang élevé, chez lesquelles on pouvait soupçonner la profession du christianisme. Elles sévirent plutôt contre la multitude des chrétiens de la classe moyenne et du peuple. Comme il est d’usage, la fureur première se ralentit, et d’autant plus naturellement que, selon la remarque de Tacite, le dégoût finissait par s’emparer des romains, témoins de ces atroces cruautés. On trouve la trace d’une commutation de peine à l’égard des condamnés à cette époque, dans un passage de Suétone (In Neronem, XXXI), où il raconte que, pour se procurer les bras et les matériaux nécessaires à la reconstruction de Rome, Néron ordonna, quelque temps après l’incendie, de ne plus condamner aucun criminel qu’aux travaux des mines ou autres semblables. De nombreuses colonies d’exilés partirent pour des régions lointaines, où les confesseurs devaient être employés aux travaux des carrières ; mais le glaive n’en demeura pas moins suspendu désormais sur la tête des chrétiens. En un instant, l’Église avait perdu cette heureuse liberté, parfois mélangée d’épreuves, au sein de laquelle elle avait pris naissance. De temps en temps, elle goûtera encore quelques jours de paix ; mais l’ignoble main de Néron lui a porté un coup qui se fera sentir dans toute la première période de son existence. Désormais la légalité est contraire au christianisme, et, si méprisé qu’ait été un César, ses édits sont enregistrés et constituent le droit de l’Empire.

Rome dès lors était devenue pour Pierre un séjour plein de périls, et il se souvenait que son maître, en l’établissant pasteur des agneaux et des brebis, lui avait dit : « Tu me suivras. » (Johan., XXI.) L’apôtre attendait donc le jour où il mêlerait son sang à celui de tant de milliers de chrétiens dont il avait été l’initiateur et le père. Mais auparavant il fallait que Rome possédât de nouveau dans ses murs l’apôtre des gentils, qu’une même immolation devait réunir à Pierre, afin que rien ne manquât à la gloire et à la splendeur de l’église mère et maîtresse de toutes les autres. »

« sainte Cécile et la société Romaine ». Tome I. Page 342 à 347

« Antonin vivait encore, et déjà l’audace païenne se montrait à découvert, grâce à la vieillesse de l’empereur et aux sentiments bien connus de son associé (Marc-Aurèle). En 160, la préfecture de la ville était aux mains de Q. Lollius Urbicus. Un fait en particulier annonça aux chrétiens de la ville que le règne d’Antonin n’existait plus que de nom. Deux époux avaient vécu dans le désordre durant plusieurs années. La femme rentra en elle-même, et, ayant ouvert les yeux à la lumière, elle embrassa généreusement le christianisme. Dès lors elle dirigea tous ses efforts pour amener son mari à une vie meilleure ; mais cet homme s’étant jeté dans des désordres qui surpassaient encore ceux de sa vie antérieure, sa femme, après avoir pris conseil et à la suite d’une longue épreuve, sollicita la séparation que lui permettait la loi civile. Le mari alla aussitôt déposer une dénonciation contre elle, l’accusant de christianisme, auprès du préfet de Rome, Lollius Urbicus. Elle s’adressa à l’empereur, pour obtenir un sursis qui devait lui donner le temps de régler ses affaires domestiques, avant de répondre à l’accusation. Irrité de ce délai, le mari tourna sa fureur contre un chrétien, nommé Ptolémée, qui avait initié sa femme au christianisme. Une dénonciation s’ensuivit, et Ptolémée comparut devant Urbicus. Interrogé sur le seul fait de savoir s’il était chrétien, il s’avoua tel, et le préfet l’envoya au supplice. Un autre chrétien, présent au jugement et nommé Lucius, osa interpeller Urbicus, sur une conduite si opposée aux maximes qu’Antonin avait fait prévaloir dans les causes des chrétiens.

« Es-tu donc aussi de ces gens-là ? lui demanda le préfet. – Oui », répondit Lucius. Sans autre information, Urbicus prononça la peine de mort contre ce second chrétien. « Je te rends grâces, Urbicus, s’écria le martyr, de me délivrer du joug de tels maîtres, et de m’envoyer vers celui qui est le père et le roi plein de bonté. »

Un troisième des auditeurs, ayant déclaré de lui-même qu’il n’avait pas d’autres sentiments que les deux premiers, fut pareillement conduit au supplice. C’est ainsi que la persécution sournoise et sanguinaire débutait dans Rome.

Le prêtre Justin s’indigna de cette recrudescence d’une guerre que sa première Apologie semblait avoir conjurée pour longtemps. Il entreprit une nouvelle défense des chrétiens, qui devait être présentée à Antonin lui-même, ainsi qu’à Marc-Aurèle et à son frère adoptif Lucius Verus. Il y débute en racontant les faits que nous venons de relater, et qui venaient de se passer dans Rome même sous les yeux des Césars, et il se plaint que des attentats semblables aient lieu à la même heure dans toutes les provinces de l’Empire, avec le concours des magistrats. Les chrétiens cependant ont été justifiés ; la précédente Apologie a exposé ce qu’ils croient, ce qu’ils font, ce qu’ils désirent. Si, nonobstant, on veut de nouveau les soumettre à la persécution, que l’on sache qu’ils sont prêts à tout souffrir pour la vérité, et qu’ils ne renieront pas leur foi. Quant à lui Justin, il compte personnellement sur les embûches perfides de Crescens le Cynique, qui ne lui pardonne pas d’avoir confondu ses calomnies, en dévoilant aux yeux de tous sa profonde ignorance. En attendant, Justin réclame une dernière fois de la justice des Césars, non plus seulement la tolérance, mais même la protection ; car c’est l’équité qui l’exige en ce moment, de la part d’un prince disciple de la philosophie. Justin réclamait en vain, ainsi qu’un peu plus tard Méliton, évoque de Sardes, qui envoyait de l’Asie Mineure à Marc-Aurèle les éloquentes réclamations des chrétiens. (PITRA, Spicileg. Solesm., tom. II.)

En l’année 162, un coup d’autorité judiciaire vint révéler aux chrétiens de Rome l’inanité de leurs requêtes. La préfecture de la ville avait passé aux mains de Publius Salvius Julianus, qui l’occupa deux ans. Les populations étaient surexcitées dès l’année précédente par les inondations et par la famine, et l’orage grondait d’autant plus contre les chrétiens. Une matrone illustre, désignée sous le nom de Felicitas par les Actes de son martyre, vivait à Rome dans la retraite et la prière, entourée de sept fils qu’elle élevait dans la foi chrétienne. Le cognomen féminin Félicitas ne saurait nous renseigner sur la famille à laquelle elle appartenait. On le trouve porté par de nombreux membres des familles Cornelia, Caecilia, Valeria, Claudia, Julia, Bruttia, etc… ; ce qui donnerait à entendre qu’il annonçait une certaine distinction dans la personne. Il est hors de doute qu’une chrétienne devait y attacher un sens plus élevé que le vulgaire. Saint Augustin en relève avec éloquence la gracieuse convenance chez une martyre, à propos de l’esclave Félicitas, compagne de Perpétue dans l’amphithéâtre de Cartilage.

Les Actes de sainte Félicité sont historiques, au jugement des critiques les plus exigeants, et l’on ne doit pas s’inquiéter des légers défauts qu’un rédacteur inhabile leur a imposés, comme il arrive si souvent, en employant des termes qui le montrent déjà quelque peu éloigné du temps où les choses s’étaient passées. Il ne serait pas plus raisonnable de voir un indice de supposition dans le rapport qui unit les deux martyres Symphorose et Félicité, ayant chacune sept fils. L’une a souffert à Tibur sous Hadrien, l’autre à Rome sous Marc-Aurèle. Leurs sépultures, distantes l’une de l’autre et parfaitement connues, ainsi que celles de leurs enfants, empêchent toute confusion. S’il prenait fantaisie à quelqu’un de susciter ici une controverse du genre de celle qui s’est élevée au sujet des deux Urbain, le moyen de solution serait le même ; il consisterait à produire et à peser les faits. Une plus grande habitude des monuments de l’archéologie chrétienne de Rome épargnerait beaucoup de surprises, et préviendrait à propos les confusions topographiques et chronologiques chez ceux qui se croient trop aisément maîtres dans une matière qui jusqu’ici n’avait pas fait l’objet de leurs études. Quoi d’étonnant qu’il ait plu à Dieu que Tibur ne fût pas seul témoin de cette sublime reproduction de la mère des sept frères Machabées, et qu’il ait voulu laisser dans Rome même comme un second renouvellement de ce fait qui est la gloire des annales juives ? »

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5 commentaires pour La persécution des chrétiens sous l’empire romain

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  2. ricquet dit :

    Merci Stéphane.
    c’est très intéressant !
    J’ai vu une vidéo (mais je ne retrouve pas le lien) ou Poutine donne un cours dans un amphi sur le personnage de Lénine et ce qu’il représente comme malversation pour la Russie de l’époque et le contre sens qu’il personnifie comme chef d’état. (Un peu à l’image de Néron)
    Poutine dit notamment que pendant cette période, Lénine + Staline ont fait tuer plus de 10 000 prêtres. et il ajoute (Poutine) qu’ils ont fait beaucoup plus fort que les césars (depuis Néron) durant tout l’empire romain contre les chrétiens : Voilà ce qu’est Lénine…

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