Comment relever la France après l’effondrement ?

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AVERTISSEMENT : Ce texte a pour vocation de faire réfléchir sur les événements qui sont en train de se dérouler.

Après le dépeuplement de la terre, les survivants se sont rassemblés en suivant précieusement les commandements de Notre Seigneur Jésus-Christ. Les milliardaires véreux avaient bien tenté d’abuser de leur ancienne influence qui avait cours lorsque la civilisation tenait encore debout, mais, les gens n’acceptaient plus d’être des marionnettes crédules et abêties. Les hommes avaient dorénavant soif de vérité, de beauté, de bonté, de rassemblements fraternels et charitables. La méchanceté qui avait tant avilie les générations précédentes, le mal s’étant immiscé du haut de la civilisation jusqu’en bas, n’était plus qu’un ancien souvenir.

Dans l’« ancien monde », même les enfants passaient leur temps devant des écrans au point de rompre tout contact avec la réalité. Les réseaux dits sociaux avaient mis un terme aux relations humaines. La technologie est une pieuvre qui asservit complètement les humains lorsque ceux-ci cèdent à l’esprit maléfique qui se cache derrière. Le vice, la corruption, la malveillance, l’intéressement et l’envie, pour ne citer qu’eux, avaient transformé les relations sociales en un véritable enfer. Les gens avaient cédé à la peur, ce qui avait favorisé le rejet de l’« autre », le repli sur soi, l’égocentrisme, l’exaltation affolante des passions charnelles et l’usage des drogues, de l’alcool et du tabac. La population ne s’était pas aperçue de sa conduite déplorable, débauchée et perverse. L’eau du bain s’était mise à bouillir progressivement, à cause d’une chaleur malveillante, tant et si bien que les foules n’avaient pas remarqué que leur attitude était irresponsable vis-à-vis de l’humanité, de la faune et de la flore.

Le mal est doué pour illusionner les âmes, car, les hommes ont tendance à se laisser bercer par des sirènes qui s’avèrent véritablement mortelles. L’humanité avait rejeté les valeurs historiques, empreintes d’une grande sagesse comportementale et spirituelle, héritées de leurs ancêtres, pour finir par plonger la tête la première dans un chaos homicide. La prise de conscience globale eut lieu seulement après la guerre. Les gens ont besoin, mille fois hélas, de connaître la faim, la soif et l’horreur pour se remettre en question, à cause du péché qui a avili l’humanité dès Adam. L’esprit de futilité est mort en même temps que la technologie. Ce qui se faisait appeler le « progrès » était, en réalité, une chimère, aussi liberticide qu’homicide, qui savait se cacher sous de belles paroles fallacieuses, de jolis costumes-cravates et des relents de parfum de luxe au prix exubérant. Oh ! Comme les hommes sont faciles à tromper !

Après ce terrible effondrement, les gens avaient soif de ces livres anciens que peu de personnes lisaient lorsque l’électricité faisait encore briller, de mille feux, toutes sortes de machines infernales, et, que le pétrole alimentait encore le parc automobile. La complexification toujours grandissante de la civilisation avait entraîné la pénurie des matières premières qui étaient indispensables à la fabrication de produits essentiellement technologiques. La multiplication de règles et de lois, liée à cette complexité croissante, avaient entraîné leur inutilité puisqu’elles étaient de moins en moins respectées par ceux qui les votaient. Le monde était devenu un nid de vipères et de requins qui dévoraient ceux qui n’avaient pas assez de force ou d’intelligence pour survivre dans une société foncièrement méchante. Les mauvais penchants de l’homme resurgissent inévitablement lorsque l’égoïsme générationnel engendré par le confort et le manque de réflexion est prédominant.

L’homme est fait pour le labeur, la vie en communauté autant fraternelle que familiale, la foi en un Dieu créateur et fondamentalement bon. L’ordre est possible dès lors que la société est orchestrée par des lois limpides et simples que tout un chacun peut respecter. Ce n’est pas avec des millions de textes de lois, illisibles pour le commun des mortels, que l’on est en mesure de diriger sereinement une civilisation qui souhaite tendre vers la vertu. Les règles doivent être applicables pour tous, et, appliquées par tous, sans aucune dérogation possible, même et surtout pour les dirigeants. Ceux-ci devant être les premiers à se sacrifier pour que leurs frères puissent vivre dans la paix, la concorde et la joie. Le bon roi saint Louis en est d’ailleurs un excellent exemple.

Rappelons-nous que nous ne devons pas faire aux autres ce que nous n’accepterions pas qu’ils nous fassent. Le bon sens est la base même de toute civilisation digne de ce nom. Oh ! Que l’humanité est faible si elle n’est pas conduite par des bergers qui aiment chacune de leurs brebis. Cet amour pour tous est la marque du Christianisme authentique. L’unification autour d’une même foi, sans aucune autre distinction, est garante d’une paix contagieuse puisque celle-ci met fin aux guerres et autres conflits exploités par les mauvais gouvernants pour régner. Pour détruire la corruption, il faut accepter soi-même d’être incorruptible, et, de travailler, bien volontiers, à la mortification de ses mauvais penchants. Accepter silencieusement la souffrance permet de transmettre aux autres cette force de caractère. Dans le même ordre d’idée, une plante pousse mieux naturellement que trop couvée : la protection excessive engendre des êtres frivoles, égoïstes, geignards et centrés sur leurs petits tracas. Dans ces cas-là, le moindre incident prend des proportions catastrophiques. Les véritables chrétiens sont connus pour supporter les épreuves sans se lamenter.

Lorsqu’une civilisation respecte et encourage la vie monacale, elle retrouve le chemin de l’apaisement puisque ses habitants honorent et recherchent la vertu. Ainsi, dans une telle société, le pardon prédomine sur la rancune, la paix de l’âme remplace l’agitation, l’envie de bien faire renverse l’oisiveté et la frivolité. L’homme a besoin de règles simples et efficaces pour que la société soit à l’image de ces lois ordonnées. Voici pourquoi la complexité entraîne des maux incommensurables : le champ de réflexion est trop large pour être réellement couvert. De plus, celui-ci est sans cesse colmaté par des amendements et de nouveaux textes qui ne conduisent qu’à l’affaissement de l’œuvre initiale, avant son inévitable effondrement.

Avant l’anéantissement de la civilisation, les gens étaient obnubilés par toutes sortes de choses inutiles qui leur semblaient indispensables parce que celles-ci flattaient leur ego. Ils préféraient écouter des propos douceâtres qui leur caressaient les oreilles plutôt que des conseils âpres et austères qui auraient pu les sauver en les conduisant sur le bon chemin. Le manque d’effort physique, mental et spirituel contribue à la décadence et à la mort de toute civilisation selon des lois mathématiques que l’on peut qualifier de divines si l’on s’en réfère à la scolastique. Ceux qui veulent tuer l’ennemi pour préserver leurs valeurs font le jeu des dirigeants maléfiques, car, dans une civilisation décadente, cette volonté de préserver les acquis n’est pas soutenue par le gouvernement, mais, seulement par les membres d’une même communauté. Dans ce contexte précis, cela engendre inéluctablement des situations de guérillas urbaines, mais, non pas des combats réguliers, sur des terrains neutres, entre deux armées ennemies.

Les gens qui n’ont connu que le confort de la société de consommation ont beaucoup de mal, pour la plupart, à prendre conscience de ces lois théologales qui permettent de sauver une nation défunte pour lui rendre dignité, gloire et beauté, après avoir stoppé la peste et la famine. Par contre, ceux qui ont vu de leurs yeux les malheurs s’abattre progressivement sur le pays pour le mener à sa perte ont compris que ce qui différencie l’homme de bonne volonté de l’individu cruel, ce sont ses croyances, mais, non pas son apparence. Les valeurs sont le moteur de l’être humain. L’amour plénier, par exemple, mais non pas la luxure qui caractérise toujours la décadence, provient seulement des enseignements de Notre Seigneur Jésus-Christ qui a vécu sur la noble terre d’Israël avant que celle-ci ne soit totalement corrompue par le péché issu du modernisme. Il est facile pour des dirigeants maléfiques de semer la mort en trompant leur peuple, mais, il leur est pratiquement impossible de le mener aux vertes prairies puisque, par leur attitude déplorable, ils se sont eux-mêmes déchus et condamnés à l’échec.

Ce texte d’anticipation doit nous alerter. Nous ne sommes pas dans un monde virtuel où tout se déroule selon la volonté du programmeur. Au contraire, nous vivons dans un monde vivant qui a été créé, même si la plupart n’en ont plus conscience par la faute du matérialisme consumériste. Lorsque les gens auront compris qu’un comportement dépravé conduit à la mort, ceux-ci se tourneront vers les vertus puisque celles-ci englobent la charité qui unit et conduit vers un même but : le relèvement de notre nation millénaire grâce aux valeurs qui ont permis de glorifier son majestueux passé.

Avis à la bien-pensance, nous ne parlons pas ici d’un supposé tempérament guerrier puisque nous le laissons à ceux qui souhaitent s’entre-tuer à tout prix. Nous parlons de cet esprit charitable, conforme à la pensée épurée des saints, qui permet de redresser par le labeur, la sueur, la volonté et la charité fraternelle ce que les autres ont détruit. Ainsi, le chaos actuel sera profitable, non pas aux morts, mais, à ceux qui auront survécu grâce à l’application des commandements divins. Il ne s’agit pas de lâcheté, comme le sous-entendent ceux qui aimeraient que nous devenions comme eux, mais, de capacité à résister au mal. En effet, la vertu donne la vie, tandis que le péché conduit inéluctablement à la mort. Laissons parler les âmes guerrières ou revanchardes. Ne nous en soucions pas, car, seul le jugement de Dieu compte. Souvenons-nous toujours que notre Père déteste le péché. Nous pouvons le constater grâce à la perfection du monde dans lequel nous vivons.

Ce qui, aujourd’hui, paraît fou, irréel ou encore insensé se révélera être la voie du salut lorsque la civilisation contemporaine aura été renversée par la ruse satanique. Aussi, gardons précieusement les commandements de Dieu que Jésus-Christ nous a enseignés afin de faire fructifier les fruits de la Vigne que le Maître nous a confiée. C’est précisément la foi, l’espérance et la charité qui sauveront notre magnifique nation.

En attendant, nous ne pouvons rien faire puisque nous n’avons pas la possibilité de demander aux gens de changer. Il faut les laisser accomplir leurs erreurs jusqu’au bout, pour le respect d’une liberté devenue dictatoriale. L’orgueil consisterait justement à vouloir leur imposer un idéal qu’ils refusent obstinément puisqu’ils se consacrent pleinement à un modernisme voué à l’échec et à la mort. La patience vainc la précipitation, la vertu domine le péché, la vérité renverse le mensonge. Ce qui différencie le bien du mal, c’est le temps. En effet, la vertu sait être patiente parce qu’elle n’est pas soumise, contrairement au péché, à la précipitation du monde.

L’agitation de l’adolescence conduit, après de grands tumultes, au regret de ses erreurs passées. L’âge adulte, quant à lui, entraîne la construction d’une vie harmonieuse et paisible après bien des déboires de jeunesse. L’humanité est, actuellement, en pleine crise. Elle parviendra à la maturité lorsque le chaos cédera la place à la charité. Réjouissons-nous puisque ce temps-là est proche !

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10 commentaires pour Comment relever la France après l’effondrement ?

  1. ptit'plum dit :

    Cher Stéphane, contrairement à d’aucuns de vos textes, celui-ci se termine sur une magnifique note d’espérance chrétienne qui réchauffe le coeur . Pour une fois, vous ne cédez pas aux sirènes du catastrophisme ambiant dont notre seigneur lui-même nous a bien dit de nous protéger , nous conseillant seulement de veiller et de prier, par ce si beau conseil de garder nos lampes allumées.
    Bref, vous m’avez étonnée là, et dans le bon sens.
    Bien fraternellement,

    Catherine.

    Aimé par 2 personnes

    • Chère Catherine,

      Je comprends votre raiosnnement, et c’est bien normal, surtout lorsque les femmes ont surtout pour vocation première, de donner la vie, que d’enseigner les premières fausses valeurs du monde dans la cigarette. Mais en matière d’espérance ou de foi, je préfère de loin relire certains textes de Stéphane, que d’entendre je ne sais plus qui à la Cathédrale nojus endormir, et là je mesure mon propos. Si vous relisez plus attentivement le texte, vous n’y verrez pas que les sirènes du catastrophisme ambiant sur le climat, mais de profondes méditations chrétiennes sur tout ce qui se passe sur le fond, et cela même derrière le dos des peuples, surtout lorsqu’on préfère parler principalement de terrorisme aux gens. Pendant ce temps là bien évidemment l’opinion publique ne peut plus se rendre compte d’autre chose sur le moment, surtout au sujet des lobbies et de je ne sais plus quoi. Et puis de nos jours, qui peut réellement savoir si sa propre lampe est plus allumée que celle de son prochain. Si seulement je pouvais en trouver le temps de maîtriser le français. Il est vrai que le Seigneur, nous avait principalement dit de veiller et de prier, mais il y a quand même des choses qui doivent être dites, et à ce propos, il me semble que Stéphane remplit bien ce rôle. Il m’étonne d’ailleurs de plus en plus dans la rédaction de ses textes, j’y vois paradoxalement une plus grand foi que moi, voir que la plupart des gens les plus dévoyés de notre temps. Chère Catherine, pardonnez moi alors de devoir vous dire cela ainsi, car je sais bien que nous avons tous des choses à s’apprendre mutuellement, voilà pourquoi je pense que c’est aussi important de le dire à notre prochain. Car il n’y a pas non plus que le vital des premières passions humaines de nos jours dans la chair,voyez à quoi ressemble le « nouveau » monde de nos jours. Mais encore, j’aurais bien voulu ce matin vous en reparler autrement, voir avec plus de contenu ou de bon sens, mais peut-être plus tard dans la journée ou demain. Vous verrez, vous n’en serez pas moins surprise, car même dans la lecture d’un texte, et cela aussi court ou édifiant soit-il, nous oublions toujours de voir quelque chose. Moi le premier surtout dans mon orthographe ou ma grammaire, mais dans ce texte, il me semble quand même y avoir vu quelque chose de très juste, voir de pas souvent entendu, je vous invite alors à en rechercher la plus belle perle, c’est aussi mon témoignage que j’aimerais vous faire partager. Bien fraternellement.

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  2. Bonsoir à vous,

    A la lecture d’un tel propos, je ne peux que vous encourager à continuer, et cela devant votre propre lucidité du moment, comme à la relecture de certains de vos écrits. J’aimerais en témoigner autrement sur le moment, ou d’une manière, qui pourrait en redonner de l’espoir à d’autres. Malheureusement les temps sont durs, à vrai dire, je m’y attendais un peu, vu que le Chrétien n’est plus bien vu de nos jours, et cela quelque soit l’endroit, mais ce n’est rien, car avec la prière on s’en relève toujours. Par contre, pour tous les hypocrites de première et les impies dans les temps « nouveaux », je pense que l’heure va bientôt sonner. C’est pas si difficile à expliquer, à développer, quoique vous le faites très bien avec vos propres mots à vous, c’est comme à la vue de certains signes visibles ou plus signifiants du moment. Vous pourriez me trouver dur, sévère, voir très peu miséricordieux à ce sujet, pourtant mon Grand Père était plus à cheval ou ombrageux là-dessus. Non je crois que les foules vont s’en mordrent les doigts, d’avoir principalement voulu exclure les premières valeurs de nos ancêtres dans les sociétés ou les coeurs, comme quoi tous nos ennemis ne sont pas si intelligents que cela, et Dieu sait comme ils sont nombreux à vouloir nous la faire. Nous pourrions encore nous édifier mutuellement dans le fait de s’échanger plus ou moins diverses observations, qu’ils ne pourraient même pas voir dans quoi est principalement tombée l’humanité actuelle, comme à la vue d’un tableau d’hier. Or selon le propos de l’Apocalypse ou de la révélation, la mentalité moderne, nombreuse, fumeuse, ne permet plus d’ouvrir le livre de vie. Depuis avec le temps qu’ils font ou le progrès de facade, beaucoup préfèrent rejeter les écritures, or la télévision n’est qu’un grand miroir aux alouettes. Pourquoi les « hommes » actuels ne supportent plus la saine doctrine ? Serait-ce parce qu’avec les fables qu’ils se racontent tous en beauté, ils font moins la perte de l’Âme. Depuis Jannès et Jambrès les illusionnistes progressent beaucoup à l’image, trompant le nombre, les masses, le progrès c’est comme l’imagination sans limites, sans fin, pour piéger les Ames. Très peu d’hommes s’en souviennent aujourd’hui, mais comme au temps de Noé ou de Lot l’histoire pourrait très bien se rejouer fatalement.Lot fut pourtant prévenu la veille par deux Anges. Et c’est par la foi que Noé, fut divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore. Hébreux 11:7 Seigneur quoi qu’il arrive, soyez notre secours dans tous les temps, lorsque tout nous amène à voir que ce sont les temps de la fin, Amen.

    Cordialement,

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  5. Pierre GODICHEAU dit :

    J’ai été en contact avec l’archange saint Michel il y a 29 ans. Il semble que ce soit le jour-même de la signature des premiers décrets de la perestroïka par Michaël Gorbatchev. Saint Michel m’annonçait une victoire apparemment assez proche sur le mal. Depuis pas mal de choses se sont produites. Economiste, je fais de la politique avec l’encouragement d’un moine de l’abbaye de saint Michel du Frigolet. Dieu m’a inspiré 2 livres, l’un paru il y a deux ans et l’autre qui paraîtra en février. La victoire sur le mal passera, apparemment, par un nouveau modèle économique et social qui favorisera l’épanouissement des vertus chrétiennes.

    Aimé par 2 personnes

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